mercredi 20 mars 2013

La terre brulée après leurs passage....


Le "papy boom", désastre pour les finances publiques ? En l'absence d'intervention des autorités en matière de dépenses liées au vieillissement, les dettes publiques des pays développés risquent de s'envoler dans les 40 prochaines années, selon une étude publiée par Standard & Poor's.
L'agence de notation précise qu'il ne s'agit pas de prédictions, mais d'une simulation de l'impact du vieillissement de la population, à partir de scénarios hypothétiques. Au total, les comptes de 50 Etats, représentant les deux tiers des habitants de la planète, sont passés à la loupe. Par ailleurs, l'étude ne tient pas compte des réformes engagées ou prévues après la fin 2011.
Le vieillissement de la population représente un vrai défi pour les finances publiques. Il risque notamment d'entraîner un bond du coût des pensions de retraite, qui devraient représenter 11% du Produit intérieur brut (PIB) à l'horizon 2050, contre 2% actuellement. Sans compter aussi une forte hausse des dépenses de santé et de celles liées à la dépendance, explique S&P.
Un jour, nos enfants auront 20 ans, 30 ans, 40 ans. Ils embrasseront l'âge où l'on commence à discerner, dans les épreuves que l'on subit, ce qui dépend de soi et ce qui vient d'autrui. L'âge où l'on dresse les premier bilan et où l'on s'emploie à construire sa vie. C'est alors, quand on est plein de sève et d'espoir, en pleine possession de ses moyens, affamé d'avenir, qu'on se heurte brutalement aux murs, aux impasses, aux crevasses sociales laissées par les générations précédentes et qu'on compte, désarmé, les outils qui nous manquent pour en triompher. Ce jour-là, nos enfants nous haïront. Et ils auront raison. Car nous, les baby-boomers, leur avons laissé une société molle, mitée, usée. Nous avons eu tous les atouts en mains, nous avons exercé sans pitié notre droit d'inventaire sur les valeurs que les générations précédentes nous avaient transmises, nous avons grandi dans une société en pleine croissance. Pourtant, nous sommes la première génération qui laissera moins à la suivante que ce qu'elle a reçu de la précédente. Et c'est le pire qu'on puisse faire à ses enfants : leur léguer des dettes.

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