lundi 29 août 2011

GUR et TUR



Istanbul sent le diésel, le kébab... et l'argent. Le pays offre les occasions d'affaires les plus alléchantes d'Europe. Comment un État en faillite il y a 10 ans peut-il aujourd'hui dépasser la Chine ? Une histoire de jeunesse, d'audace et de bon gouvernement.



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2 commentaires:

Guillaume a dit…

Pour être passé récemment par un coin de Turquie, je dirais qu'il s'agit plus de cheap-labor et d'une place pas trop loin de l'Europe permettant de contourner la réglementation et bureaucratie Européenne.

De plus, l'ancien gouvernement Turc avait encouragé les relations avec l'État Hébreux garantissant un accès au savoir Israélien ce qui l'a grandement aidé dans son développement. En retour, les Israéliens étaient gagnant puisque cela permettait de profiter d'une main d'oeuvre peu coûteuse afin de fabriquer leurs produits vendus en exportation. Toutefois suite aux histoires des flottilles vers Gaza, encouragées par les Islamistes en place, cette aide c'est terminée.

L'actuel gouvernement Islamiste tente de ménager la chèvre et le choux, en ne voulant pas offenser sa base électoraliste tout en conservant ses ouvertures internationales, ce qui a pour effet de voir ses partenaires internationaux "pakistaniser" le pays. Toutefois, j'estime que bien que la Turquie puisse encore profiter d'un potentiel de croissance à court terme, si les politiques actuelles du gouvernement se poursuivent celle-ci ne parviendra pas à passer à une étape ultérieure de transformation économique à moyen terme, étapes nécessitant une libéralisation de la pensée impossible sous un joug islamiste.

Oui l'industrie manufacturière lourde a progressé, mais en utilisant des technologies étrangères et le facteur innovation en Turquie reste pour l'instant négligeable.

GERRY a dit…

Merci beaucoup Mr Guillaume