dimanche 25 août 2013

PEA.v


La compagnie pétrolière québécoise Pétrolia souhaite fracturer le sous-sol de l'île d'Anticosti, où il y aurait 40 milliards de barils de brut dans le sous-sol, en injectant du gaz naturel sous haute pression plutôt que de l'eau.
«C'est beaucoup plus dispendieux comme méthode [...] le gaz, nous allons le récupérer et le revendre. C'est vraiment intéressant et il ne devrait pas y avoir de problèmes environnementaux», a affirmé André Proulx, président-directeur général de Pétrolia en entrevue dimanche.
La compagnie doit effectuer encore quelques travaux sur l'île, mais compte commencer les forages dès l'an prochain, afin de tester cette méthode peu répandue. Elle espère commencer la production dès 2016, a précisé M. Proulx.
Plus écologique?
Le méthane et les autres gaz qui s'échapperont de la fracturation seront captés et ensuite revendus, a affirmé le président de Pétrolia, qui mentionne que la région du golfe du Saint-Laurent est dépourvue d'accès au gaz naturel.
Le ministre québécois de l'Environnement, Yves-François Blanchet, assure qu'un «filtre rigoureux et sévère» sera utilisé avant d'approuver cette approche.
Pour le vice-premier ministre et député d'Abitibi-Ouest, François Gendron, «il y a moyen de prendre des décisions, mais toujours en assurant la sécurité des Québécois et d'être immensément responsable dans les conditions d'exploitation».
Du côté des environnementalistes, on est plutôt sceptique concernant cette technologie. «C'est une cérémonie de violons chaque fois qu'ils veulent nous faire avaler une couleuvre. On n'en a pas besoin.
Il n'y a rien de pressé et on doit plutôt aller vers le contraire : se débarrasser du pétrole pour aller vers des énergies vertes», a dit André Belisle, de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique.
La dernière fois que la MA50 a traversé la MA200 vers le nord ...cela à fait des flammèche$
Un Festival dans quelques semaines?

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