lundi 11 juin 2012

selon le Nobel d'économie Joseph Stiglitz .....


Le plan de sauvetage des banques espagnoles risque de ne pas permettre à l'Espagne de sortir durablement de la crise de la dette car l'Etat et les banques vont s'installer dans un cercle vicieux sans fin où chacun finance les déficits de l'autre, estime Joseph Stiglitz.
« Le système fait que le gouvernement espagnol renfloue les banques et que les banques renflouent le gouvernement », souligne le lauréat du prix Nobel d'économie.
Les ministres des Finances de la zone euro ont convenu samedi de prêter jusqu'à 100 milliards d'euros à l'Espagne afin de lui permettre de renflouer ses banques en difficulté, Madrid s'engageant à préciser le montant de ses besoins dès que seront connus les résultats d'audits indépendants en cours sur son système bancaire.
Si l'Espagne devait solliciter la totalité de la somme, cela accroîtrait encore de 10% son ratio dette-PIB, qui devrait déjà atteindre 80% fin 2012 alors qu'il était de 68,5% fin 2011. Et cela rendrait d'autant plus problématique et coûteux pour le gouvernement espagnol d'émettre des obligations souveraines sur les marchés internationaux.

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