jeudi 2 février 2012


Le groupe minier brésilien Vale a déclaré, cette nuit, qu’il ne modifierait pas son programme de construction de navires gigantesques, baptisés « Valemax », en dépit de la récente décision de la Chine de leur bloquer l’accès à ses ports. Sur ce programme de construction de 29 bateaux, 17 sont en train d’être construits sur le sol chinois. Mardi, Pékin avait annoncé qu’il n’accepterait plus l’accostage de ces transporteurs géants, une mesure justifiée par des raisons de sécurité, mais interprétée par les analystes comme destinée à protéger ses propres transporteurs maritimes. Ces derniers ont en effet pris de plein fouet le tassement du trafic maritime mondial, concomitant avec l’arrivée sur le marché international de nouveaux navires fraîchement sortis des chantiers navals. Les tarifs des transporteurs ont chuté d’environ 70% depuis octobre. Alors que le Brésil est l’un des principaux exportateurs mondiaux de matières premières, la Chine, qui en est le premier consommateur, redoute de subir le dictat de la première économie sud-américaine.

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